Kossi Sebastein Aholou-Wokaui
Solo kossi
La vie commence avant la naissance, fébrile, incertaine et figée. Mais elle apprend, heure après heure, jour après jour, à grandir, à s’étendre et à conquérir. Un jour on est enfant, puis le lendemain adolescent. Dynamique, franche, la vie s’organise, s’émeut, se disperse et semble tout engloutir. Par elle, tout est apprivoisé.
Le temps passe si vite qu’on se sent à peine vieillir… La mort se découvre alors, réalité existentielle. On la renie, on la veut pour les autres, et on finit par l’accepter. Dans ses bras, elle nous porte, nous berce, puis le rideau tombe. Place aux croyances les plus folles, aux convictions les plus farfelues ; place à l’Humanité, et à la renaissance aussi.
Le Dernier Souffle…
Une phrase à la sombre allure, qui fait tout de suite penser à une fin certaine, et que l’on imagine en danse contemporaine…Le sentiment d’incapacité qu’elle procure est alors décuplée. Seulement, on découvre comme une évidence, que chaque fin, chaque arrivée, est un nouveau commencement, un autre départ.
Dans ces mouvements se raconte une fascinante et incompréhensible histoire : celle des Hommes, celle de la vie…et de la mort aussi. Il semble que dans notre acharnement à nous expliquer la Nature, certaines choses nous aient échappé. Qu’est-ce la vie ? Que représente la mort ? Qui sommes-nous vraiment ? Ces questions poussent naturellement à la réflexion, et il n’est pas surprenant, que chacun définisse la chose à sa façon.
Forte, intense et bouleversante…